Texte argumentatif sur la peine de mort.
Etes-vous pour ou contre la peine?
Sujet : Etes-vous pour ou contre la peine de mort . Exprime votre point de vue en le justifiant par des arguments .Les Arguments Pour la peine de mort:
- La peine capitale est un châtiment exemplaire pour rendre justice
- La peine de mort a un effet préventif et dissuasif
- La peine de mort soulage le douleur des familles des victimes
- C'est un moyen pour protéger les citoyens , instaurer l'ordre et faire régner la sécurité
- Le taux de criminalité diminue
Principaux arguments pour la peine de mort
> Le châtiment : la peine de mort s'impose comme le moyen le plus efficace pour " rendre justice ".> La dissuasion : elle dissuade d'autres personnes de commettre des crimes graves. Quoique de récentes études aient démontré que l'opinion américaine était toujours plus partagée sur ce sujet.
> La prévention : la peine de mort prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives.
> La peine de mort affiche clairement la sévérité de la population à l'encontre des crimes particulièrement graves
> Les personnes qui commettent des crimes particulièrement grave ne méritent pas de vivre
> La peine de mort soulage beaucoup de victimes et de proches
> Cela donne plus de marge de manœuvre au procureur pour obtenir, par la menace, d'autres informations de l'accusé.
> La peine de mort est populaire dans les pays où elles est appliquée.
> D'un point de vue économique, une exécution coûte basiquement moins cher qu'un emprisonnement à vie. Mais si l'on inclut les frais de recours, toute la procédure d'exécution peut coûter plus de dix fois l'équivalent d'une incarcération à perpétuité.
> Les criminels sont plus sujets à méditer et à mettre de l'ordre dans leur vie sous la pression de la mort imminente.
> La peine de mort décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux.
> Dans les régions où la surpopulation des prisons est devenue un véritable problème, la peine capitale est aussi perçue comme un moyen de libérer de l'espace pénitentiaire.
Les arguments Contre la peine de mort :
- L'exécution est un acte horrible , barbare et inhumain
- La justice a pour rôle de corriger pour améliorer et non de punir
- La justice n'est pas infaillible , l'erreur est irrésistible , irréparable
- La peine capitale n'a pas mis fin au crime
- Elle prive le condamné d'une possibilité de rédemption et de réhabilitation
ARGUMENTS CONTRE LA PEINE DE MORT
La peine de mort est injustifiable. Elle est inhumaine, inefficace et irrévocable. Amnesty International s’engage dans le monde entier et sans exception pour son abolition.
Injuste
La Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît à chacun·e le droit à la vie et ajoute: «Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.» La peine de mort viole ces droits humains fondamentaux. Tuer ne se justifie jamais, même lorsqu'on suit les ordres d’un Etat. Un Etat ne peut à la fois interdire le fait de tuer tout en le pratiquant lui-même. Les normes internationales relatives aux droits humains se situent au-dessus du droit national.
Inhumaine
Il n’y a pas de peine de mort «humaine». Quelle que soit la méthode employée, l’exécution ne poursuit qu’un seul but: supprimer une vie. La peine de mort prive une personne de la possibilité d’expier un forfait, de réparer, de se repentir et de s’amender.Inutile
La peine capitale n’empêche aucun délit. Les études scientifiques n’apportent aucune preuve que la peine de mort ait réellement l’effet dissuasif qu’on lui attribue. Au Canada par exemple, le nombre d’assassinats a diminué depuis l’abolition de la peine de mort. Aux Etats-Unis, en revanche, il est plus élevé dans les Etats qui pratiquent l’exécution capitale que dans ceux qui y ont renoncé. Pour empêcher efficacement les délits, il est nécessaire d’avoir un taux élevé d’élucidation des crimes et un système judiciaire travaillant de manière équitable, rapide et conséquente.Irrévocable
Les erreurs judiciaires et les jugements erronés ne peuvent jamais être totalement exclus. Lorsqu’une peine de mort a été exécutée, il n’y a pas de retour en arrière possible. Depuis 1973 aux Etats-Unis, 123 personnes condamnées à mort ont été libérées après que la preuve de leur innocence a été faite (état avril 2007). Le nombre exact d’exécutions d’innocents, de jugements erronés et d’erreurs judiciaires avérées ne peut être déterminé avec précision. De faux aveux, des faux témoignages et des expertises insuffisantes peuvent influencer l’issue d’un procès et conduire à un assassinat perpétré par la justice. Dans certains pays, la procédure de condamnation à la peine de mort ne donne pas droit à une défense solide de l’accusé·e sur le plan juridique et n’octroie pas de droit d’action en appel.Arbitraire
La peine de mort est utilisée de manière disproportionnée contre des gens pauvres ou des personnes appartenant à une minorité. Aux Etats-Unis, la part des Afro-Américains condamnés est supérieure à la moyenne. En Arabie Saoudite, elle touche avant tout les travailleurs et travailleuses étrangers. Avec la peine de mort, les Etats satisfont une certaine soif de vengeance populiste – souvent en organisant des procès publics et des exécutions de masse, comme c’est le cas en Iran et en Chine. La plupart des exécutions ne punissent pas des crimes violents mais répondent à des motifs politiques. La peine de mort permet au pouvoir de se débarrasser des personnes impopulaires. Ainsi, des peines de mort sont prononcées pour homosexualité (Nigeria, Arabie Saoudite), pour des délits liés à la drogue (Indonésie, Malaisie) ou pour vol, corruption ou fraude fiscale (Chine).Principaux arguments contre la peine de mort
> La peine de mort tue. Or, tuer est mal, la peine de mort est donc mauvaise. En accord avec Victor Hugo " Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! Comment le dit-elle ? En tuant ! "> La peine de mort est une violation des droits fondamentaux de l'être humain au vu des articles 3 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. La Déclaration Américaine d'Indépendance consacre aussi le " droit à la vie ". Alors que les opposants à la peine de mort mettent en exergue son irrévocabilité, ses défenseurs rétorquent qu'elle ne punit que les crimes les plus graves.
> Les procès criminels sont faillibles. Beaucoup de personnes condamnées à mort ont ensuite été innocentées, parfois quelques minutes seulement avant l'heure de leur exécution. D'autres sont morts avant qu'ils aient pu être disculpés. Pour eux, l'erreur est irrévocable. Cela a souvent été le cas dans des affaires qui n'ont pas eu recours aux nouvelles technologies d'investigation, en particulier l'ADN. Depuis 1973, 119 personnes dans 25 Etats américains ont été disculpées et ont quitté le couloir de la mort.
> Dans de nombreux cas, l'accusé est indigent et doit faire appel à des avocats commis d'office. Ils sont payés en fonction du nombre de dossiers défendus et n'hésitent pas à bâcler le travail pour gagner plus d'argent. De plus, les procédures de recours sont extrêmement coûteuses et de nombreux condamnés à mort y renoncent, faute d'argent.
> La torture et la cruauté sont mauvaises. Certaines exécutions sont bâclées, en particulier la méthode de l'injection létale aux Etats-Unis. Selon l'association Amnesty International, ces ratés sont souvent dû à l'absence de personnel médical qualifié pendant l'exécution. Ainsi, le personnel pénitentiaire prend parfois des mesures extrêmes, comme de lacérer les bras des prisonniers lorsqu'ils ont de la peine à localiser une veine pour la perfusion, causant des douleurs supplémentaires au condamné, au seuil de la mort. Même les détenus qui meurent immédiatement souffrent d'une angoisse prolongée précédant l'exécution. D'autres méthodes d'exécution comme la chaise électrique, le gaz ou la pendaison peuvent durer de longues minutes, elles n'ont pas été conçues pour atténuer la douleur.
> La race de l'accusé peut influencer le verdict. Si l'on observe le tissu démographique américain, les proportions ethniques ne sont pas respectées dans le couloir de la mort où les afro-américains sont proportionnellement plus représentés que les blancs.
> La peine de mort n'est pas plus dissuasive que la prison à vie. Cet argument se vérifie en particulier dans les Etats américains qui ont réintroduit la peine de mort sans constater de diminution de la criminalité. Un autre argument prétend que les criminels qui s'attendent à être condamnés à mort sont plus sujets à l'usage de la violence, s'épargnant ainsi l'enfermement à vie. Le rapport 2003 du FBI démontre que le Sud des Etats-Unis, qui regroupe à lui seul 80% des exécutions capitales, demeure la région où le taux de criminalité est le plus élevé du pays. A l'inverse, le Nord-est du pays, qui concentre moins de 1% des exécutions capitales américaines, présente le plus faible taux de criminalité.
85%des experts des académies de criminologie américaines réfutent l'aspect dissuasif de la peine de mort. En 1995, une étude menée parmi les responsables des corps de la police américaine démontre qu'une majorité d'entre eux ne croit pas à l'efficacité de la peine de mort et à son rôle prétendument dissuasif.
Question : Quelles sont les mesures à prendre pour réduire la violence criminelle ?
- Se concentrer sur les crimes liés à la drogue (31%)
- Une meilleure économie, plus d'emplois (17%)
- Simplifier les procédures et les textes judiciaires (16%)
- Allonger les peines de prison (15%)
- Augmenter les effectifs de police (10%)
- Réduire la vente d'armes (3%)
- Etendre l'usage de la peine de mort (1%)
> Il est acquis que le peine de mort affecte psychologiquement les personnes qui y participent (les " bourreaux "), pouvant parfois atteindre gravement leur santé physique et psychologique. L'argument veut que lorsque la peine de mort n'est pas absolument nécessaire pour défendre la société, la société n'a pas le droit de demander au personnel pénitentiaire de mettre ainsi sa santé mentale en danger.
> La peine de mort réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance. Certains prétendent que le système judiciaire a pour mission d'éduquer et de corriger les personnes reconnues coupables de crimes. Un homme exécuté n'est pas un homme à qui la société a offert une deuxième chance. Une variante chrétienne de cet argument affirme que personne ne peut se placer au-dessus du Salut et que personne n'a le pouvoir de juger la capacité d'un homme à se racheter.
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Rappelons que la justice a déjà condamné un bon nombre de personnes à la peine de mort, exécutant ainsi plusieurs individus sous prétexte que la mort était la meilleure façon de maîtriser la criminalité. De nos jours, avec les actes criminels de plus en plus violents et atroces, la question que l’on peut se poser est la suivante : Devrait-on abolir ou non la peine de mort ?
Selon moi, il est évident que le fait de répondre à la violence par la violence n’est en aucun cas la solution à ce problème.
En premier lieu, je crois que le système judiciaire est défaillant et qu’il peut s’y glisser quelques erreurs. Dans le passé, il y eut beaucoup trop d’erreurs condamnant des accusés à une mort qu’ils ne méritaient point. En effet, il est arrivé quelquefois qu’après l’exécution du prétendu coupable, le réel meurtrier venait se livrer et avouer son ignoble geste sur l’ordre de sa mauvaise conscience. Comme les enquêtes ne sont pas toujours menées avec le sérieux requis, il faudrait peut-être s’interroger sur la capacité du système judiciaire à juger adéquatement un individu coupable ou non.
En deuxième lieu, j’ai la conviction qu’ici-bas sur terre, il n’y a pas d’humain assez parfait pour juger du comportement d’un autre et encore moins de décider de sa mort. Autrement dit, le droit de vie et de mort n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Or, les juges ne sont pas infaillibles et dans le cas de la peine de mort, l'erreur judiciaire est irréparable.
En troisième lieu, il est certain que la peine de mort ne fait pas peur aux assassins et autres tueurs en série. Selon des psychologues, lorsque l’homme en arrive à vouloir commettre un crime, dans la plupart des cas, sa lucidité est absente de sa pensée, ce qui signifie que la passion l’emporte alors sur la raison : la seule chose qui l’obsède est de parvenir à ses fins. Pendant que le crime s’effectue, rien ne peut dissuader le meurtrier ou le criminel de s’arrêter.
En conclusion, la peine de mort ne peut empêcher un criminel de perpétrer un crime. Par conséquent, on peut punir sévèrement et avec justice sans tuer car il est moralement grave de tuer un homme avant qu’il ait pu régler ses problèmes avec lui-même et avec la société, avant de lui laisser le temps du repentir.
Texte argumentatif sur la peine de mort.
Sujet du devoir
je dois pour ce devoir, choisir un sujet et le présenter aux autres élèves de ma classe par oral. Au niveau des consignes il n'y en a pas vraiment, c'est très libre, j'ai donc choisis de faire un texte argumentatif sur la peine de mort.
Où j'en suis dans mon devoir
niveau avancement, je pense avoir presque fini, pour cela j'aimerais votre avis, surtout au niveau des arguments, s'ils sont bien hiérarchisés surtout et s'ils sont assez développé.
Alors que de nombreux pays s’obstinent et appliquent toujours la peine capitale, il faut se demander si elle est utile à la baisse de la criminalité. Les statistiques le prouvent, la peine de mort ne réduit pas le taux de criminalité. Les arguments qui reviennent le plus fréquemment dans la polémique soulevée par la question de la peine capitale portent sur son caractère dissuasif, sur les risques de récidive et d’erreurs judiciaires, et sur les avantages économiques résultant de l’exécution des criminels : de plus, alors que les partisans invoquent le principe de «justice», les opposants réclament le «respect de la vie humaine».
Quelques chiffres avant de commencer.
Plus des deux tiers des pays du monde ont maintenant aboli la peine de mort en droit ou en pratique. Au 31 décembre 2014, on comptait :
· Pays abolitionnistes pour tous les crimes : 100 ;
· Total des pays abolitionnistes dans leur législation ou en pratique (plus de 10 ans sans exécutions) : 140 :
· Pays et territoires non abolitionnistes : 58.
· On estime qu'au moins 19 094 personnes étaient sous le coup d'une condamnation à mort dans le monde à la fin de l'année l2014 ;
En 2014, on a recensé :
· Au moins 607 exécutions dans le monde
· 35 exécutions dans 7 états américains.
· Des exécutions dans 22 pays, soit autant qu'en 2013.
* Les chiffres présentés par Amnesty international ne prennent pas en compte les exécutions réalisées en Chine. La Chine est réputée exécuter plus de gens que le reste du monde en entier. Les exécutions relèvent du secret d’État en Chine.
Au moins 2 466 personnes* qui ont été condamnées à mort, dans 55 pays. Ce chiffre représente une hausse de 28 % par rapport à 2013, année où 1 925 condamnations à mort avaient été recensées dans 57 pays. Cette progression s'explique en grande partie par la recrudescence sévère du nombre de peines de mort en Égypte (où elles sont passées de 109 en 2013 à 509 en 2014) et au Nigeria (141 en 2013 contre 659 en 2014), deux pays où, dans certaines affaires, les tribunaux ont prononcé des condamnations en série.
Premièrement, il y a d’autre moyen que la peine maximale pour faire payer un crime. Je ne trouve pas normal d’abrégé les souffrances d’un vrai coupable au lieu de le laisser se tourmenter l’esprit en se remémorant son crime. La réinsertion sociale, la voie gagnante ! De plus en faisant le choix de la réinsertion sociale, nous choisissons de travailler à assurer la sécurité de la population à long terme; de s'attaquer aux problématiques des personnes judiciarisées afin d'éviter qu'il y ait de nouvelles victimes; et d'agir pour favoriser l'insertion des personnes sur le marché de l'emploi et dans la société.
Par ailleurs, comme le dit R.Badinter: La peine de mort est inacceptable car aucun homme n'a le droit d'en tuer un autre. Ce n’est pas normal de régler la violence par la violence, n’est-ce donc pas une des principales valeurs que nos parents, professeurs, ainés, nous véhiculent dès notre plus jeune âge. Mettre fin à la vie d’un condamné signifie devenir un meurtrier sois même. N’est-ce pas un peu puéril ?
Ensuite, en prison, on peut rééduquer les condamnés. Leur faire comprendre le fonctionnement d'une société et le rôle de chacun de ses membres, leur apprendre un métier pour qu'ils ne replongent pas s'ils sortent, donner un sens à leur vie de prisonnier et d'être humain. Pour au final les civilisé.
Bien des gens croient que la peine de mort a pour effet de diminuer la criminalité. Or, le contraire a été démontré notamment aux États-Unis ou des comparaisons sont possibles entre des États relativement semblables avec des lois différentes sur la question. Ainsi, une recherche révèle qu'en 1970, la moyenne des meurtres dans les États ayant aboli la peine de mort était de 4,65 par 100,000 habitants, alors qu'elle était de 7,65 dans ceux qui l'appliquaient. Une autre étude nous apprend que dans un État (le Delaware) qui a aboli la peine de mort en 1958 et l'a remise en vigueur en 1961, le taux d'homicides a été supérieur dans les années qui ont suivi au taux en vigueur durant la période d'abolition.
Les prisonniers condamnés à mort coûtent trois fois plus cher à l’État que les prisonniers à vie. Plusieurs études américaines révèlent les coûts engendrés par les condamnations à mort par rapport aux condamnations de prison à perpétuité. En Californie, le gouvernement dépenserait 150 000 $ annuellement par détenu dans le couloir de la mort, comparativement à 50 000 $ pour ceux qui passeront leurs vies derrière les barreaux.
Pour finir, nous avons vu par le passé des situations où un accusé était déclaré coupable puis condamné à mort alors qu’après son décès, la « justice » trouvait une preuve de son innocence. Par exemple, le cas de Marie Besnard (Marie Joséphine Philippine Davaillaud), inculpée et menacée de la peine capitale pour le meurtre par empoisonnement de douze personnes, dont son propre mari. Elle fut libérée en 1954 puis acquittée par la cour d'assises de Gironde 1961. George Junius Stinney Jr est arrêté à l’âge de 14 ans suite à la découverte des corps de deux filles blanches, en Caroline du Sud le 1944. Malgré l'absence de toute preuve matérielle, il est accusé d'homicide au premier degré et condamné à mort par chaise électrique. 70 ans après son exécution, lors d'un procès en révision initié par sa sœur, le juge Carmen Mullen a acquitté Georges Stinney, estimant que ses droits avaient été violés lors de son procès et qu'il n'avait pas pu avoir une défense équitable.
Pour conclure, la violence n’est pas une réponse acceptable à la violence. Il n’est donc pas normal que la justice utilise un moyen extrêmement violent et immoral pour la réprimer. Le 10 juillet 1996, une loi supprime la peine de mort du Code pénal Belge. En août 1950, la dernière exécution en Belgique a été celle d’un Allemand, commandant du camp de concentration de Breendonck. En France la peine de mort a été abolie en 1981 par François Mitterrand. Une société moderne et civilisée, comme la Belgique ou la France, doit renoncer à la tentation de réhabiliter la peine capitale, car comme l’a dit Victor Hugo Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.