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06/02/2018

Examen Regional Premiere Année bac Région Est (Oujda) 2014



TEXTE :
Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma, la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de chaussée à grande eau, étendirent par terre des nattes et des tapis usés.
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Examen régional Casablanca-Settat 2017













Liser attentivement et plusieurs fois le texte support

CREON
Un petit fêtard imbécile, un petit carnassier dur et sans âme, une petite brute tout juste bonne à aller plus vite que les autres avec ses voitures, à dépenser plus d'argent dans les bars. Une fois, j'étais là, ton père venait de lui refuser une grosse somme qu'il avait perdue au jeu ; il est devenu tout pâle et il a levé le poing en criant un mot ignoble!
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Examen régional de Casablanca-Settat 2016 avec correction



Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :

(…)
C'est pour ce moment redouté que j'avais gardé mon courage. J'ai fait trois pas, et j'ai paru sur le seuil du guichet.
- Le voilà ! le voilà ! a crié la foule. Il sort ! enfin !
Et les plus près de moi battaient des mains. Si fort qu'on aime un roi, ce serait moins de fête.
C'était une charrette ordinaire, avec un cheval étique, et un charretier en sarrau bleu à dessins rouges, comme ceux des maraîchers des environs de Bicêtre.
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05/02/2018

Biographie de Victor Hugo


Fils d'un général d'Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu'il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, Odes et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d'un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, Cromwell, puis Orientales et Hernani. Il s'impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gauthier. En 1829 il publie de façon anonyme Le dernier jour d’un condamné qui constitue un violent réquisitoire contre la peine de mort.
En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris, et en 1838 son chef-d’œuvre romantique Ruy Blas. En 1841, il est élu à l'Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Élu à l'Assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l'entoure: la peine de mort, la misère, l'ordre moral et religieux. C'est en 1862 que Victor Hugo termine Les Misérables, immense succès populaire à l'époque. Fervent opposant au coup d'État du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l'exil jusqu'en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit Les Châtiments, et Les Contemplations. De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de La Légende des siècles. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs.
Naissance: 1802, Besançon.
Décès: 1885, Paris.
Activité: Écrivain, poète, dramaturge.
Nationalité: France.
Mouvement: Romantisme.
Œuvres principales: Cromwell, Hernani, Ruy Blas., Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Les Châtiments, Les Contemplations ; Le dernier jour d’un condamné.

Fiche de lecture «Le dernier jour d’un condamné»


Auteur: Victor Hugo.
Titre et date de publication:  Le dernier jour d’un condamne, publié en 1829.
Genre: Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
Histoire: Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort. Il nous raconte sa vie en prison; nous parle de ses sentiments; peurs et espoir, de sa famille; sa fille, sa femme et sa mère. Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution.
Composition: Le livre comporte trois parties: Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
Bicêtre: le procès, le ferrage des forçats et la chanson.
La Conciergerie: le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ;
L’Hôtel de Ville: le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève: l’échafaud.
Personnages: Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule
le condamné à mort: nous ne savons ni son nom ni ce qu'il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s'être repenti pour ce qu'il a fait. Il est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d'une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n'aime pas la foule et il ne l'aimera jamais et lui-même n'a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur: chap. XXVI : "Quand elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi qui l'aime de toutes les tendresses de mon cœur"
les geôliers: quelqu’un sont gentils avec le protagoniste; d'autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d'autres qui le traitent comme un animal.
Sa fillette: Elle s'appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C'est une fillette qui a très envie de vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort (c'est ce que lui a dit sa mère) : elle ne reconnaît plus son père qu'elle ne voit plus depuis plusieurs mois.
Sa femme et sa mère: Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l'on fait subir aux membres de la famille du condamné a mort : "J'admets que je sois justement puni; ces innocentes qu'ont-elles fait ? N'importe ; on les déshonore, on les ruine. C'est la justice" (chap. IX).
Le prêtre: Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son cœur, mais dit seulement de façon machinale ce qu'il dit habituellement avec les condamnés.
La foule: C'est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l'exécution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l'une de l'autre au niveau moral.

Cadre:
Lieux: Les grandes prisons de Paris: Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
Durée: Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud.
Thèmes: La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice.

Enonciation, focalisation:
Le narrateur est le personnage: utilisation de la première personne.
 Le narrateur # l’auteur.

Focalisation interne: accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde.
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01/02/2018

Examen ( Boite à Merveilles ) 


ÉPREUVE: 


Mon père ne connaissait rien à l'art délicat de vendre et d'acheter. Il ignorait les subtilités du marchandage et la volupté d'obtenir un objet, un sou moins cher que ne l'a payé le voisin. Il m'emmena ; après le repas du matin, faire le tour des marchands de jouets. Dans chaque rue, résonnaient les tambourins, les grelots des hochets de fer blanc, le chant des flûtiaux. Les marchands de tambourins se démenaient dans leurs échoppes devenues étroites tant il s'y entassait de marchandises. Des tambourins, des bendirs , des tambours de basque, des trompettes et des pipeaux pendaient par grappes, s'amoncelaient en tas multicolores , envahissaient des étagères.

Un peuple de femmes, d'hommes mûrs, de fillettes et de garçons faisaient cercle autour de chaque magasin. Les uns essayaient un instruments, les autres les accompagnaient de battements de mains, jacassaient, réclamaient, discutaient avec le marchand qui ne savait plus où donner la tête.

Une foule de campagnards, descendus de leurs lointains villages, s'approvisionnaient en sucre, épices, cotonnades et instruments de musique. Ils encombraient la rue de leurs paquets.

Je m'accrochais à la main de mon père, occupé à écarter les passants pour nous frayer un chemin. J'eus un tambour en forme de sablier, un petit chariot bizarre en bois et une nouvelle trompette .Mon père me laissait choisir, payait sans discuter. Je lui tenais de longs discours,, lui posaient mille questions auxquelles il répondait rarement. Il souriait à me voir si excité. Nous terminâmes nos emplettes par l'achat d'un cierge, d'une livre de poids. La rue Bab moulay Idriss débouche dans le quartier des fabricants de ceintures brodées et des marchands de fruits secs.

1-COMPREHENSION


1. Situez ce passage dans l'œuvre dont il est extrait.

2. Présentez l'auteur de cette œuvre en quelques lignes

3. Quels sont les jouets cités dans le boîte.

4. Quel type de focalisation le narrateur utilise-t-il dans le texte ? Justifiez votre réponse.

5. Relevez du passage des indices d'énonciation.

6. Le père du narrateur sait-il acheter et vendre ? Relevez du texte un événement qui le prouve.

7. Relevez du passage une hyperbole tout en justifiant

8. Quels marchandises le père du narrateur a –t-il acheté après ce tour au marché ?

2-PRODUCTION ÉCRITE


Les marocains donnent beaucoup d'importances aux fêtes religieuses et aux traditions. Rédigez un texte où vous parlez de ces traditions relatives aux fêtes chez nous.

RÉPONSES


1-COMPRÉHENSION

1-Ce texte est extrait de la Boite à Merveilles, premier roman marocain écrit en langue française paru en 1954.. Ce roman autobiographique est écrit par le romancier marocain d'expression française Ahmed Sefrioui. Il relate les souvenirs d'enfance de son narrateur Sidi Mohamed. Parmi ces souvenirs, on trouve celui de l'Achoura, fête musulmane, et ses préparatifs. Ici, le petit enfant accompagne son père au marché pour acheter des jouets.

2-Ahmed Sefrioui est un des grands romanciers marocains d'expression française. Il nait en 1915 à Fès où il fera toute sa scolarité avant d'intégrer le domaine de la fonction publique. Il reçoit le Grand Prix du Maroc et publie plusieurs œuvres dont le Chapelet d'ambre, le Jardin des sortilèges. Il meurt en 2004 laissant derrière lui une œuvre très riche bien que mal connue au Maroc.

3-Beaucoup de jouets sont cités dans le texte. Parmi eux on trouve Des tambourins, des bendirs , des tambours de basque, des trompettes , des pipeaux ,les grelots des hochets de fer blanc et des flûtiaux.

4-La focalisation dans ce texte est interne, parce qu'on "voit" à travers les yeux du petit enfant.C'est un point de vue interne au récit. Le petit enfant est un personnage du récit et non un simple témoin extérieur.

5- L'indice d'énonciation qu'on trouve dans le texte est le pronom personnel "je".

6-Le père ne sait rien dans l'art d'acheter et de vendre puisqu'il paie les prix sans les discuter "Mon père me laissait choisir, payait sans discuter"

7-L'hyperbole contenue dans le texte est "un peuple de femmes" Cette expression qui veut dire un groupe de femmes est amplifiée par l'emploi du mot peuple qui désigne plus qu'un simple groupe de gens

8-Le père a acheté pour son enfant un un tambour en forme de sablier, un petit chariot bizarre en bois ,une nouvelle trompette avant d'acheter un cierge d'une livre de poids
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Sujet : Etes-vous pour ou contre la peine de mort?



Actuellement un grand nombre de pays ont aboli la peine capitale mais d'autres états la soutiennent encore malgré les revendications des militants des droits de l'homme et des associations réclamant l'abolition de cette peine opposée au droit à la vie.

Les partisans de la peine capitale avancent divers arguments pour justifier leur position. D’abord, la condamnation à mort d'un criminel est nécessaire parce qu'elle dissuade d'éventuels assassins. Par conséquent, les crimes baissent. Secundo, il existe des gangsters dangereux; comme les tueurs en série, dont la raison d'être est de nuire à la vie de leurs concitoyens. Ces criminels constituent une grande menace pour la société; et le seul moyen de s'en débarrasser c'est leur exécution. Par ailleurs, certains crimes sont ignobles à tel point qu'on ne peut les réparer qu'en éliminant leur auteur.

Les opposants citent d'autres raisons pour soutenir leur rejet du châtiment suprême. Selon eux, les crimes ne cessent de se multiplier en dépit de la condamnation des assassins qui ont commis des meurtres crapuleux. Cela montre clairement que cette peine est sans effet. En outre, certains meurtriers sont condamnés alors qu'ils ne sont pas; responsables de leurs actes: ce sont des fous qui souffrent de troubles mentaux, qui doivent au contraire être pris en charge par la société qui les soignera afin de devenir des citoyens normaux. D'autant plus que ces criminels sont les victimes de la société. Et c'est cette dernière qu'il faut dénoncer puisqu'elle les a poussés au crime en les privant de l'enseignement, du travail et des moyens nécessaires afin de mener une vie décente. En d’autres termes, en condamnant ces tueurs à des peines de mort, on condamne leurs familles: on attriste la mère, le frère, le fils, la femme et tous les proches ou amis en exécutant l'assassin.

Personnellement, je suis pour la peine capitale. Aucune argumentation ne me paraît suffisante pour plaider en faveur de cette peine. Si l'on essaye de justifier les actes criminels en attribuant leurs causes aux facteurs sociaux ou psychologiques, on sera amené à justifier tous les crimes et par conséquent à abolir toutes les peines .L'homme est doté de la volonté et de la raison, c'est ce qui le distingue de l'animal; aussi doit-il assumer la responsabilité de tous ses actes.


Sujet: la peine de mort a été abolie en France mais pas partout comme aux Etats-Unis où elle subsiste dans certains Etats. Peut-on justifier cette peine de mort ?


La peine de mort a suscité la consternation de beaucoup de personnes. Dans n'importe quel pays, nous trouverons des personnes qui se disent pour mais aussi contre. Les abolitionnistes croient qu'elle n'a pas lieu d'être car le condamné n'a pas la chance de regretter le crime qu'il a commis. Les partisans, quant à eux, pensent qu'il est juste de donner la mort à celui qui l'a donnée.
Malgré son crime, est-il autant normal de mettre fin au jour d'un Homme dans le couloir de la mort ?
I) Introduction et problématique (annonce du plan)
II) Développement avec 3 paragraphes
A. Pourquoi encore aujourd'hui des Etats même démocratiques n'abolissent pas la peine de mort ?
B. Est-il juste de condamner certains crimes à la peine de mort ?
C. Quels sont les origines qui pourraient pousser les criminels à passer à l'acte ?
III) Conclusion

Principaux arguments contre la peine de mort
Elle est irréversible et la justice est faillible. Des condamnés à mort ont déjà été innocentés après leur exécution -C'est une violation des droits fondamentaux de l'être humain -Elle réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance
Principaux arguments pour la peine de mort
-Œil pour œil, dent pour dent -Elle est dissuasive -Elle écarte définitivement les dangereux criminels de la société -son rôle prétendument dissuasif.
Question : Quelles sont les mesures à prendre pour réduire la violence criminelle ?
- Se concentrer sur les crimes liés à la drogue (31%) - Une meilleure économie, plus d'emplois (17%) - Simplifier les procédures et les textes judiciaires (16%) - Allonger les peines de prison (15%) - Augmenter les effectifs de police (10%) - Réduire la vente d'armes (3%) - Etendre l'usage de la peine de mort (1%)

PRODUCTION :
De quel droit se permet-on d’ôter la vie d’un être humain, même mauvais ? N’est il pas institué dans toutes les lois tous les codes ou toutes les religions qu’il est interdit de tuer ? N’est il pas absurde de donner la mort à un homme que l’on aura précédemment condamné parce qu’il a infligé à un autre la sentence même que l’on désire pour lui ; qui n’est autre que la mort, la fin brutale et cruelle de la vie… ?
Non, personne n’a reçu de personne le droit à l’exécution, le droit par le biais de la force de mettre fin aux jours d’un homme.
Et même si celui-ci a commis les pires crimes existants, et il est certain nous ne pouvons le nier, que l’on souhaitera tous sa déchéance qui nous semble être la meilleur des façons de le punir, nous ne pouvons le condamner à mort, car alors nous serions tous proie à cette peine car de l’expression de notre vœu général se sera ensuivie la mort d’un homme, et alors oui nous aussi aurions commis le crime…
Le trépas d’un assassin, d’un homme ayant tué d’autres hommes peut être il est vrai notre volonté à tous. Mais cette volonté n’est pas un mobile suffisant car la volonté des hommes dépasse parfois la mesure du possible et du permis. Qui n’a jamais voulu d’un monde parfait, ou l’on aurait soustrait tous les êtres mauvais, tous les bandits et tous ceux qui font du mal ? Personne. Mais un vœu comme celui- ci ne doit rester qu’abstrait, et ne peut se concrétiser. C’est pourquoi il en est de même pour la peine de mort. Elle doit rester l’expression d’un souhait, comme un souhait qu’il est interdit de réaliser, comme un vœu que l’on ne pourra jamais exaucer car il en est défendu, comme une utopie, qui se masquera derrière une lourde peine de prison à vie…
A-t-on aussi pensé à tous les innocents condamnés ? Certes nous ne pouvons le savoir au moment où la sentence est proclamée, mais il est encore plus cruel de réaliser après que l’on a donné la mort à un pauvre homme…
On aura tué un homme qui n’a pas fait ce que nous, nous nous permettons de lui faire. Les rôles sont inversés… Nous sommes les coupables et il est la victime… Alors ne méritons-nous pas également la peine de mort ? Le remord aura beau nous torturer rien ne pourra rendre la vie à cet homme.
C’est pourquoi une nouvelle fois la peine de mort ne devrait pas exister. La vie n’est pas aussi simple ; On ne joue pas à tu me tues je te tue.
Alors peut être que toute cette lutte n’aboutira jamais à rien, car certains hommes se permettent de commander aux autres quoi qu’il en soit dit, du même ordre que certains assassinent sauvagement…
Je suis loin d’être blanc et personne ne l’est, mais certains se le croient en s’allouant le droit de tuer des êtres qu’ils disent « mauvais ». Ce n’est pas faux, ils le sont, mais sachez qu’en les condamnant à mort vous l’êtes autant que…

NON A LA PEINE DE MORT

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Le symbolisme de la boîte à merveilles


I. Une boîte pour les objets.


La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites,
en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des
anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des
boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre offert par
Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère (p96).
Le « bijou fabuleux » aux yeux de l'enfant est pour sa mère « un bout de verre qui peut causer une
blessure » (p39). 
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