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28/02/2019

Les Figures de Styles


Les Figures de Styles


Les figures d’analogie 

-Exemples et exercice-

  Les figures d’analogie établissent des relations entre des éléments; On distingue trois figures d’analogie : comparaison, métaphore et la personnification .

     I- La comparaison

     Elle rapproche deux termes (comparé et comparant) à l’aide d’un outil de comparaison : Elle peut exprimer différent rapports :
     L’égalité : Comme ; Autant…que ; aussi … que ; même … que ; Pareille à ; Semblable à ; Ressembler à ; Telle ; On dirait que
     La supériorité : Plus + adjectif +que ; plus de + non + que ;
     L’infériorité : moins + adjectif + que ; Moins de + non + que
  Exemple :
1-Elle est bavarde comme une pie.
2- ta solitude est pareille à un désespoir.
3- Ce vieillard avance telle une tortue.
4- Antigone ressemble à son père.
5- il ne peut se relever, on dirait qu’il est ivre.
6-Antigone est plus courageuse que sa sœur.
7- Antigone est moins belle  qu’Ismène.
     Dans le cas où il y aurait une différence entre les deux éléments, on le montrera soit en utilisant une phrase négative : il n’est pas courageux comme son frère ; il n’est pas aussi courageux que son frère. Ou en utilisant un verbe ou un adjectif qui exprime la différence : son caractère diffère de celui de son frère ; son caractère est diffèrentde celui de son frère 

     II- La métaphore

     La métaphore est une comparaison sans outil de comparaison. 
     Elle rapproche deux mots dans une relation de ressemblance ou d’analogie, sans utiliser d’outil de comparaison. : on distingue deux types de comparaison :
     La métaphore annoncée  (la présence du comparé et du comparant):
Exemple: 
1-Mes souvenirs sont un album
2- Son courage est son espoir
3-Ma conscience est mon guide
4- La flamme de l’amour
5- un serpent de fumée noire.
6- Les yeux d’émeraudes
→ Dans ce cas on utilise soit :
  • un verbe d’état qui sépare le comparé et le comparant (exemple 1 ; 2 ; 3)
  • un complément du nom (exemple 4 ; 5 ; 6) 
     La métaphore directe  (l’absence de l’un d’entre eux) :
     Exemple: 
1-l’oubli brule les souvenirs
2- la maladie dévore mon corps
3- mon courage fond
4- Tes mots illuminent ma vie
5- il s’est armé du courage.
6- le temps ronge la vie
7- mon espoir s’envole
→ Dans ce cas on utilise des verbes d’action (bruler ; dévorer ;  fondre ; illuminer ; s’armer ; ronger ; s’envoler)
     On parle de métaphore filée quand on a plusieurs comparants qui se réfèrent au même comparé.

     III- La personnification 

     Elle consiste à donner des caractéristiques humaines à des objets, des animaux. C’est un cas particulier de la comparaison ou de la métaphore. En effet, lorsqu’on compare un non-humain à un humain, on parle alors de personnification.
Exemple 1 : L’arbre étend ses nombreux bras jusqu’au sol.
           Ici, on compare implicitement les branches de l’arbre aux bras d’un être humain : il y a donc personnification.
Exemple 2 : Le ciel d’hiver a habillé le sommet de la montagne d’une écharpe blanche.
           Dans cet exemple, nous avons deux personnifications : le ciel est assimilé à un humain  qui habillerait son enfant et le sommet de la montagne a un humain qui porterait une écharpe.
Ex: L’habitude venait me prendre dans ses bras, comme un petit enfant. (Proust)

(On notera que cette phrase comporte aussi une comparaison)
Ex:
Le chant mourait
La rue qui rêve et chante
      La personnification est le plus souvent construite autour de deux éléments :
     Un objet qui occupe généralement la fonction d’un sujet. : (Le chant ; La rue)
     Une caractéristique humaine exprimé par un verbe : (mourait ;  chante ; rêve)

Exercices d’application :

1- Identifiez les figures de style présentes dans les énoncés suivants :
  1. J’ai tremblé, comme si j’eusse pensé à autre chose depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois
  2. Lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle
  3. Cet atroce éloge m’a donné du courage
  4. La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras
  5. C’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais
  6. L’intelligence doit abdiquer, le carcan du bagne la condamné à mort
  7. Ils m’ont bien gardé, et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ, ne dois-je pas être content ?
  8. . Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi !
  9. On suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boite de pierre (cachot)
  10. ma grâce ! Ma grâce ! On me fera peut-être grâce.
  11. Vêtus des mêmes vêtements pour le soleil à plomb de juillet et pour les froides pluies de novembre
  12. Ce bruit sourd de cris que j’entends
  13. . Les jours d’exécution, l’hôtel de ville vomit des gendarmes de toutes ses portes
  14. C’est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé si instamment (fermement, résolument) ma tête ? bien de l’honneur pour moi qu’il m’écrive
  15. . C’est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches, grises
  16. On eut dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer
  17. Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient au-dessus de l’abîme
  18. Ainsi après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différentes espèces ; trois veuves du fait de la loi
  19. Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour
  20. Ma belle enfance, ma belle jeunesse, étoffe dorée dont l’extrémité est sanglante
  21. Je me promenais sous les larges bras des marronniers
  22. Il est aussi haut que tu es bas
  23. Moi, j’étais là, comme une pierre qu’il mesurait

Les figures d’opposition 

Antithèse, Oxymore, Antiphrase

I- Une antithèse :

    L’antithèse rapproche deux mots dans une relation d’opposition au sein d’une phrase. Il s’agit de rapprocher dans un même énoncé deux mots ou deux idées qui s’opposent par le sens.
     Pour reconnaître une antithèse, les critères sont les suivants:
a – les deux termes doivent être opposés
b – les deux termes doivent être disjoints
c – les deux termes doivent renvoyer à deux sujets ou deux réalités différentes 
d – Les deux termes appartiennent, généralement, à la même catégorie grammaticale

     Exemple :  A père avare, fils prodigue
a – les deux termes opposés: Prodigue / Avare
b – les deux termes ne sont pas juxtaposés
c – le terme « avare » renvoie au père / le terme prodigue renvoie au fils
d – les deux termes sont des adjectifs
     Autres exemples :
– C’est toujours le combat du jour et de la nuit
– Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il deviendrait vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe.

     II- Un oxymore :

     On rapproche deux termes de sens contradictoires dans un même groupe de mots.
     Elle consiste à placer l’un à côté de l’autre deux mots opposés.
     Pour reconnaître cette figure de rhétorique, les critères sont les suivants:

a – les deux termes doivent entretenir une relation de contradiction
b – les deux termes doivent être juxtaposés
c – les deux termes doivent renvoyer à la même réalité, au même sujet
d-  Les deux termes appartiennent généralement à deux catégories grammaticales différentes
Exemple: Etéocle et Polynice, les deux frères ennemis qui se sont entretués pour la couronne.

a – les termes : frères et ennemis sont contradictoires
b – les deux termes sont juxtaposés
c – les deux termes renvoient au même sujet: les deux frères
d – le premier terme est un nom; le second est un adjectif
     Autres exemples :
– un cri silencieux
– un amer bonheur
– une douce souffrance
– une obscurité éclairante

     III- Une Antiphrase :

C’est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut dire. L’antiphrase est utilisée pour mettre en valeur l’ironie.
Exemples :
– En plus du mensonge, il a d’autres qualités
(Le mensonge est un défaut non une qualité)
– Avec cette très mauvaise note je te dis Bravo ! Continue comme ça ! Tu es sur la bonne voie
-tu as eu 2/20, bravo !
– il a écrit deux vers, c’est un grand poète.

     Exercice :

     Déterminez puis justifiez les figures d’opposition contenues dans les phrases suivantes.
1- En temps de paix, les enfants enterrent leurs parents, en temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants
2- La pauvre riche; héritière était malheureuse.
3- Le Canada est le paradis de l’homme d’affaires, c’est l’enfer de l’homme de lettres
4- Vous êtes aujourd’hui ce qu’autrefois je fus
5-  C’était  un mort-vivant
6- Tu as choisi la vie et moi la mort.
7- Ah ! C’est du joli ! C’est du propre!
8- Pour y renaitre, il fallait d’abord mourir.
9- Des nuits blanches qu’elle avait passées à gémir.
10- Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent.
11- Une voisine poussa un cri de joie ou un gémissement de douleur.
12- Elles nous conseillèrent de monter sur la terrasse charmer les oreilles des voisins.

Les figures d’insistance 

Répétition, Anaphore, Énumération

Les figures d’insistance sont celles qui vont insister sur le message, qui vont le rendre plus évident.

     I- La répétition  :

     Elle consiste à répéter  les mêmes termes, sans aucune modification lexicale.

     Exemples :

1- Puis de la foulede la foule, et de la foule, une mer de têtes sur la place.
2- Je n’avais qu’une solution : AttendreAttendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître… Attendre! C’est cela exister.

     II- L’anaphore :

     Elle consiste à répéter le même terme, de la même expression en début de chaque  phrase ou de paragraphe.

     Exemples :

1- chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée.
2- Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujourscourbé sous son poids.

     III- L’énumération :

     Elle consiste à énumérer plusieurs éléments.
Exemples :
1- Quoi ! Le soleille printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuagesles arbresla naturela libertéla vie, tout cela n’est plus à moi !
 2  -Il faut s’occuper de tout, laver le lingele repasserfaire les coursescuisinerarranger la maison.
3  -Je veux un homme fortbeaugénéreuxintelligentplein d’humour.

     Exercice :

Identifiez les différentes anaphores dans les énoncés suivants :
  1. Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans pères; trois orphelines de différentes espèces, trois veuves du fait de la loi.
  2. Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
  3. Moi, seul muet dans ce vacarme, seul immobile dans ce tumulte, étonné et attentif, j’écoutais.
  4. Je vois un petit garçon tendre un piège pour attraper un moineau mais le moineau ne vient jamais. Il désire tant ce petit moineau… attendre le moineau qui ne vient jamais.
  5. Ils aimaient crier pour imiter la voix de leur père, s’insulter pour imiter les voisins, commander pour imiter le maître d’école
  6. On m’a aussi donné de l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit.

Les figures d’amplification 

Hyperbole et gradation

  I- Observation:

1- Les explosions de joie redoublèrent. Je restai pétrifié.
2- Que me disait l’avocat ? Les galères ! Ah ! Oui ! Plutôt mille fois la mort !
3- Puis de la foule, de la foule, et de la foule, une mer de têtes sur la place.
4- Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort!

     II- Conceptualisation:

     A- L’hyperbole

     L’hyperbole consiste à exagérer l’expression d’une idée ou d’une réalité afin de la mettre en évidence.
     Elle emploie des termes dont le sens est trop fort par rapport à la réalité désignée (Exemples 1 ; 2 ; 3)

     Exemples

mourir de rire,
–  c’est trop mortel,
– Le professeur du math m’a donné une tonne d’exercice, ça me tue, c’est à se casser la tête. – un bruit à réveiller un mort,
-un exercice à se creuser la cervelle,
– un conte à dormir debout
– mourir de soif

     B- La gradation

     Une gradation est une succession ordonnée de termes, d’idées ou de sentiments. On parle de gradation ascendantelorsque les termes sont de plus en plus forts et de gradation descendante lorsque les termes sont de plus en plus faibles. (Exemple 4)

Exemples

-« Va, cours, vole, et nous venge. »
– je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
– œil pour œil, dent pour dent
– Ma reine, ma femme, mon amour
– famille par famille, immeuble par immeuble, quartier par quartier.
– Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent.
– Marchez, courez, volez où l’honneur vous appelle

     III- Exercice :

     Identifiez la figure de style dans chaque phrase:
1- J’observais ce spectacle avec une curiosité si avide, si palpitante si attentive que je m’étais oublié moi-même.
2- Les explosions de joie redoublèrent. Je restai pétrifié.
3- Que me disait l’avocat ? Les galères ! Ah ! Oui ! Plutôt mille fois la mort !
4-  Rien de plus dégradé, de plus nu, de plus misérable à l’œil que cette quadruple façade percée d’une multitude de fenêtres grillées…
5- J’avais le paradis dans le cœur.
6- La voyante gémissait, se plaignait, conjurait, se desséchait dans des nuages d’encens et de benjoin.
7-  Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde avait son idée.
8- Je pouvais marcher, trotter, courir, voler; j’étais libre.
9- Les jours faisaient des mois, les mois devenaient des saisons, les saisons l’année.
10- L’idée de mourir était lourde, pesante, écrasante, impitoyable.
11- C’était chaud, brûlant, torride, suffocant.
12-  Je suis resté navré, glacé, anéanti.
13-  Comme si j’eusse pensé à autre chose depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois…


Les figures d’atténuation 

Euphémisme et litote


L’atténuation consiste à adoucir, par élégance ou par pudeur, une affirmation. Elle s’oppose en particulier à lhyperbole, qui est une figure par amplification.
     Parmi les figures par atténuation, on peut citer : 

     A) Un euphémisme :

      Est une figure de pensée qui consiste à employer une expression adoucie (ou un mot) pour évoquer une idée désagréable, triste ou brutale.
     Cette figure est employée souvent pour éviter les mots qui désignent la mort, la maladie pour ne pas choquer l’interlocuteur. (Ex. : décéder ou partir au lieu de mourir

     Exemples :

  • « Il nous a quittés ;  il s’est éteint ; passer de l’autre côté ; prendre congé de la vie ; le rappel à Dieu ; le repos éternel » au lieu de dire « Il est mort. »
  • « On l’a remercié hier. » pour dire « On l’a renvoyé hier. »
  • « Une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer ».
  • « la peine de mort » pour « la peine capitale ».
  • « mal voyant ; non voyant » pour « aveugle ».
  • « Un demandeur d’emploi » pour « un chômeur ».
  • « Nain ; naine » pour « une personne de petite taille ».

     B- Une litote

     La litote consiste à dire le moins pour exprimer le plus. C’est laisser entendre plus qu’on ne dit pas.
     Elle est toujours construite à l’aide d’une négation. 

     Exemples :

-Va ! Je ne te hais point ! → Je t’aime
– Je ne suis pas très content ! → Je suis mécontent ; triste
– Ce n’est pas mal ! → C’est bien
– – Ce n’est pas rigolo. → C’est sérieux
– On reproche aux équipes de football françaises de jouer pour ne pas perdre → on leur reproche de trop défendre
– Ce joueur n’est pas très doué  →  Il est franchement nul !
– Ça ne sent pas la rose ! →  Ça sent mauvais.
– Les anglais ne sont pas des anges. →  Les Anglais sont des diables.
– Il ne laissera que des regrets. →  On le déteste.
– Il n’a pas fait le voyage pour rien. →  Il a réussi.

Les figures de substitution 

Exemples et exercice

  I- Observation:

1- Le soir, la maison retomba dans le silence. (Métonymie : les gens qui habitent la maison)
2- Tout Bicêtre semblait rire, chanter, danser, courir.
(Métonymie : gardiens, forçats, prisonniers, visiteurs)
3- Parmi ces figures éteintes et mornes, ça et là brillait quelques yeux perçants et vifs. (Synecdoque : partie pour le tout : « figures= hommes ; personnes »
4- Quand ces apprêts furent terminés, un monsieur brodé d’argent donna un ordre au directeur de la prison.
(Synecdoque : ce n’est pas le monsieur qui est brodé mais plutôt son uniforme)

     II- Conceptualisation:

     Une figure de substitution est une phrase où un mot qui remplace un autre mot en respectant le sens de l’élément remplacé. On distingue trois figures de substitution :

     A) La métonymie:

     On parle de métonymie quand on remplace un terme par un autre terme qui ne désigne pas la même chose mais qui lui est lié par un rapport logique. La relation entre la maison et ceux qui y habitent (Phrase 1) est une relation de contenant à contenu. On remplace un terme par un autre terme qui lui est lié par un rapport d’identité : la cause remplace l’effet, le contenant remplace le contenu, etc. Exemple : Je bois un verre. Ce n’est pas le verre, mais son contenu qu’on boit : remplacement du contenu par le contenant.  Je lis Victor Hugo
– Ce n’est pas Victor Hugo qu’on lit, mais bien un roman dont il est l’auteur
. « C’était très bon, j’ai mangé toute mon assiette »
Dans l’exemple suivant, on comprend bien que c’est le contenu qui a été mangé et non l’assiette.
     Ainsi, on peut avoir plusieurs de ces rapports :
1- Le contenant pour le contenu :
(Ex. L’usine est en grève) usine = les ouvriers qui travaillent à l’usine  / Bicêtre = gardiens, prisonniers, forçats, visiteurs …
– Manquer de tête →  (= l’intelligence)
– Avoir du cœur →  (=la bonté, l’amour)
2- L’effet pour la cause :
– (Ex. Socrate a bu la mort) mort = poison qui provoque la mort (ici la ciguë)
– « Il a perdu sa langue » →   (pour « il a perdu la parole »)
3- l’instrument pour l’utilisateur :
(Victor Hugo était une grande plume) plume = écrivain
4- L’auteur pour l’œuvre :
     (Ex. j’ai lu un Molière) Molière = œuvre de Molière
– Platon est sur l’étagère de gauche →  (: les œuvres de [Platon…] et non l’auteur lui-même).

     B) La synecdoque:

     Est une figure de substitution particulière consistant à utiliser la partie pour le tout (ou le tout pour la partie). Dans la synecdoque, je prends le plus pour le moins, ou le moins pour le plus. 
     – Il y a environ deux cents têtes dans ce théâtre » pour « Il y a environ deux cents individus dans ce théâtre ». Il s’agit ici de « prendre une partie du tout [têtes] pour le tout lui-même [individus] »
     1- On nomme la partie pour signifier le tout :
  • « Il découvrit de nouveaux visages» → (pour « des personnes nouvelles »
  • « Un troupeau de plusieurs centaines de têtes» →  (pour « des animaux»
  • « Faire de la voile» →  (pour « du bateau à voile »
  • « Une jeune fille de quinze printemps» →   (pour : quinze ans)
     2- On nomme le tout pour signifier la partie :
  • Son vélo a crevé. →  (Pour : un pneu de son vélo).
  • Le train crache une fumée noire. → (Pour : la cheminée de la locomotive du train).
  • La Moldavie a gagné une médaille de bronze → (pour : un boxeur moldave)

     C- Une périphrase :

     Elle consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, (dire en plusieurs mots ce qu’on pourrait dire en utilisant un seul terme)
     Ex : Celui qui gouverne ce pays m’a demandé de t’appeler. » → « Le roi (ou président) m’a demandé de t’appeler. » →  Le roi a été remplacé par un terme plus long: « celui qui gouverne ce pays ».
  • Le roi des animaux (le lion)
  • Le petit écran (la télévision)
  • L’astre du jour (mis pour le soleil)
  • Le pays des kangourous (mis pour l’Australie)

     III- Exercice :

     Identifiez les figures de substitution suivantes :
   1-  En attendant, j’étais seul au milieu d’un grouillement de têtes rasées, de nez humides
    2- Paris m’a paru faire un plus grand bruit qu’à l’ordinaire.
    3- Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques…
   4-  Il me semblait que j’étais le centre auquel se rattachaient les fils qui faisaient mouvoir toutes ces faces béantes et penchées.
     5- La troupe porta les armes.
     6- Une figure insignifiante et nulle prit la parole.
     7- Je vis la ronde hurlante s’arrêter et se taire.
    8- On a refusé du pain au friauche.
      9- Le fer ne connaîtra ni le sexe ni l’âge.
    10- À l’entrée des joueurs, tout le stade s’est levé.
    11- Ce poète a une plume éloquente.
    12- Paul a trouvé enfin un toit.
    13- La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras.

Les figures de style et l’effet recherché

1) Les figures de l’analogie:
   Comparaison et métaphore → permettent de donner une image de la réalité du comparé.
Personnification → Elle rend vivant, saisissant, un objet inanimé.
     2) les figures d’opposition :
   Antithèse → met en évidence un contraste, un conflit, une opposition.
   Oxymore →crée une nouvelle réalité, produit un effet de surprise.
   Antiphrase → provoque et soutient l’ironie. Permet de se moquer.
     3) Les figures d’insistance :
   La répétition ; l’anaphore et l’énumération → permettent d’insister sur l’élément répété ou énuméré.
     4) Les figures d’amplification :
   L’hyperbole  et la gradation→ permettent d’amplifier, d’exagérer la réalité désignée dans la phrase.
     5) Les figures d’atténuation :
   Euphémisme et litote → L’euphémisme a pour effet de dissimuler une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante. Permet d’atténuer la réalité désignée.
     6) Les figures de substitution :
   La métonymie → la métonymie permet une désignation plus imagée et une concentration de l’énoncé.
   La synecdoque → contribue à donner une vision fragmentée de la réalité.

Exercice sur les figures de style

Les figures de styles dans « la boîte à merveilles »


Exercice : Identifiez la figure de style dans chaque phrase.

     Chapitre 1 :

1- Ma solitude ne date pas d’hier.
2- Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis.
3- Les lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes, plus tristes et plus gris que les jours ordinaires.
4- Je me levais de bonne heure pour aller au Msid, école Coranique située à deux pas de la maison. 
5- Et dans la pénombre de sa grande pièce tendue de cretonne, la chouafa gémissait, se plaignait, conjurait, se desséchait dans des nuages d’encens et de benjoin. 
6- Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables. 
7- Ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre à la gorge avec des airs d’assassins, crier pour imiter la voix de leur père, s’insulter pour imiter les voisins, commander pour imiter le maître d’école. 
8- j’étais seul au milieu d’un grouillement de têtes rasées, de nez humides. 
9- un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lan­çaient constamment des flammes de colère. 
10- Toutes ces femmes parlaient fort, gesticulaient avec passion, poussaient des hurlements inexplicables et injustifiés. 
11- Ma mère fondit sur moi. 
12- Elle me sortit du seau, me jeta dans un coin comme un paquet.  
13- (Elle) m’emporta à moitié mort à l’air frais sur l’estrade aux baluchons.  
14- Dans la Boîte à Merveilles il y avait une foule d’objets hétéroclites qui, pour moi seul, avaient un sens: des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor. Il y en avait en matière transparente, en métal, en nacre. Chacun de ces objets me parlait son langage. 
15- On voyait naître le drame, on le voyait se développer, atteindre son paroxysme et finir dans les embrassades ou dans les larmes. 
16- Chacune des antagonistes, penchée hors de sa fenêtre, gesticulait dans le vide, crachait des injures que personne ne comprenait, s’arrachait les cheveux. Possédées du démon de la danse, elles faisaient d’étranges contorsions. 
17- C’était une tempête, un tremblement de terre, le déchaînement des forces obscures, l’écroulement du monde. 
18- Je n’en pouvais plus. Mes oreilles étaient au supplice, mon cœur dans ma poitrine heurtait avec force les parois de sa cage. Les sanglots m’étouffèrent et j’écroulai aux pieds de ma mère, sans connaissance.

Corrigé

1- Ma solitude ne date pas d’hier(Litote)
2- Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis(Métaphore)
3- Les lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes, plus tristes et plus gris que les jours ordinaires. (Comparaison)
4- Je me levais de bonne heure pour aller au Msid, école Coranique située à deux pas de la maison. (Périphrase) 
5- Et dans la pénombre de sa grande pièce tendue de cretonne, la chouafa gémissait, se plaignait, conjurait, se desséchait dans des nuages d’encens et de benjoin(Gradation ; Métaphore)
6- Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables. (Métaphore)
7- Ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre à la gorge avec des airs d’assassins, crier pour imiter la voix de leur père, s’insulter pour imiter les voisins, commander pour imiter le maître d’école(Enumération, répétition : répétition du verbe imiter) 
8- j’étais seul au milieu d’un grouillement de têtes rasées, de nez humides. (Synecdoque) 
9- un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lan­çaient constamment des flammes de colère. (Personnification ; Métaphore) 
10- Toutes ces femmes parlaient fort, gesticulaient avec passion, poussaient des hurlements inexplicables et injustifiés. (Gradation) 
11- Ma mère fondit sur moi. (Hyperbole) 
12- Elle me sortit du seau, me jeta dans un coin comme un paquet. (Comparaison) 
13- (Elle) m’emporta à moitié mort à l’air frais sur l’estrade aux baluchons.  (Hyperbole) 
14- Dans la Boîte à Merveilles il y avait une foule d’objets hétéroclites qui, pour moi seul, avaient un sens: des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor. Il y en avait en matière transparente, en métal, en nacre. Chacun de ces objets me parlait son langage(Enumération, Personnification) 
15- On voyait naître le drame, on le voyait se développeratteindre son paroxysme et finir dans les embrassades ou dans les larmes(Gradation) 
16- Chacune des antagonistes, penchée hors de sa fenêtre, gesticulait dans le vide, crachait des injures que personne ne comprenait, s’arrachait les cheveux. Possédées du démon de la danse, elles faisaient d’étranges contorsions. (Métaphore)
17- C’était une tempête, un tremblement de terre, le déchaînement des forces obscures, l’écroulement du monde(Gradation)
 18- Je n’en pouvais plus. Mes oreilles étaient au supplice, mon cœur dans ma poitrine heurtait avec force les parois de sa cage. Les sanglots m’étouffèrent et j’écroulai aux pieds de ma mère, sans connaissance. (Hyperbole)

Les figures de style dans la boite à merveilles Chapitre 2 et 3

 Identifiez les figures de style contenues dans les énoncés suivants :

      Chapitre 2

1- Se yeux n’étaient perméables à aucune pitié.
2- Son brasero entama timidement sa chanson.
3- Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps.
4- Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s’arracher du matelas où elle gisait.
5- A la maison, elles faisaient trembler les murs en racon­tant les moindres futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve ; elles devenaient, dans la rue, aphones et gentiment minaudières.
6- Des bras inconnus me soulevaient du sol, me faisaient passer par-dessus les têtes et je me trouvais finalement dans un espace libre.
7- J’attendais un bon moment avant de voir surgir de la foule les deux haïks immaculés. 
8- On y voyait exposés des coqs et des poussins en sucre jaune ornementé de filets roses, des théières transparentes, de minuscules babouches et des souf­flets.
9- Je me tortillais le cou pour regarder une armée de chats qui se livraient à une folle sarabande à l’intérieur de ce temple étrange
10- Des femmes arrivèrent de l’extérieur et se joignirent à notre petit groupe pour bénéficier de ce moment de grâce, pour profiter de cette rosée spirituelle qui rafraîchit les cœurs.
11- je me glissai hors de cet essaim de femmes pour aller caresser un gros matou étalé de tout son long contre le mur.
12- Je sanglotais à fendre l’âme.
13- Toute la maison dormait encore..
14- Sa mère la gratifia d’une gifle sonore et la noya sous un flot d’injures
15- Nous finissions de manger quand sa femme entra dans notre chambre. Elle tenait     une assiette de faïence où reposaient deux beignets sfenj.

     Chapitre 3

16- Le couffin conte­nait outre de l’ail, du persil et quantité de petits paquets d’épices. Nous avions de l’huile, du charbon et de la farine pour tout le mois.
17- Ma mère, de son côté, connaissait les difficultés de tout le monde, l’état des finances de chaque ménage, les dettes qu’il contractait, ses dépenses de chaque jour et la qualité de son ordinaire.
18- Je me plaquai contre le mur et attendis que les événements décidassent pour moi.
19- Je tenais dans mes mains un objet d’une richesse insoupçonnable.

Corrigé

 Chapitre 2

1- Se yeux n’étaient perméables à aucune pitié(Métaphore ; Personnification)
2- Son brasero entama timidement sa chanson(Personnification) 
3- Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps(Métaphore) 

4- Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s’arracher du matelas où elle gisait. (Hyperbole) 
5- A la maison, elles faisaient trembler les murs en racon­tant les moindres futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve ; elles devenaient, dans la rue, aphones et gentiment minaudières. (Hyperbole ; Antithèse) 
6- Des bras inconnus me soulevaient du sol, me faisaient passer par-dessus les têtes et je me trouvais finalement dans un espace libre. (Synecdoque) 
7- J’attendais un bon moment avant de voir surgir de la foule les deux haïks immaculés. (Synecdoque) 
8- On y voyait exposés des coqs et des poussins en sucre jaune ornementé de filets roses, des théières transparentes, de minuscules babouches et des souf­flets(Enumération) 
9- Je me tortillais le cou pour regarder une armée de chats qui se livraient à une folle sarabande à l’intérieur de ce temple étrange. (Hyperbole ; Métaphore) 
10- Des femmes arrivèrent de l’extérieur et se joignirent à notre petit groupe pour bénéficier de ce moment de grâce, pour profiter de cette rosée spirituelle qui rafraîchit les cœurs. (Métaphore) 
11- je me glissai hors de cet essaim de femmes pour aller caresser un gros matou étalé de tout son long contre le mur. (Métaphore) 
12- Je sanglotais à fendre l’âme(Hyperbole) 
13- Toute la maison dormait encore. (Métonymie) 
14- Sa mère la gratifia d’une gifle sonore et la noya sous un flot d’injures(Métaphore ; Antiphrase) 
15- Nous finissions de manger quand sa femme entra dans notre chambre. Elle tenait     une assiette de faïence où reposaient deux beignets sfenj(Personnification)

     Chapitre 3

16- Le couffin conte­nait outre de l’ail, du persil et quantité de petits paquets d’épices. Nous avions de l’huile, du charbon et de la farine pour tout le mois. (Enumération) 
17- Ma mère, de son côté, connaissait les difficultés de tout le monde, l’état des finances de chaque ménage, les dettes qu’il contractait, ses dépenses de chaque jour et la qualité de son ordinaire(Enumération) 
18- Je me plaquai contre le mur et attendis que les événements décidassent pour moi. (Personnification) 
19- Je tenais dans mes mains un objet d’une richesse insoupçonnable(Hyperbole) 

Les figures de style dans la boite à merveilles Chapitre 4 et 5

  Identifiez les figures de style contenues dans les énoncés suivants :

     Chapitre 4 :

1- Quelques jours auparavant, ma mère prépara des gâteaux de semoule fine, des petits pains à l’anis et au sucre, du sellou, farine grillée mélangée de beurre et de diverses épices.
2- Nous emportâmes toutes ces douceurs.
3- Lalla Aïcha protesta, reprocha à ma mère ces folles dépenses.
4- Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète.
5- Une pendule en bois foncé, riche en sculpture, clochetons et pendentifs, occupait sur le mur la place d’honneur.
6- Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de quiétude.
7- Ce n’était certes pas le grand luxe mais le confort, un nid douillet à l’abri du vent.
8- Mon père, il est vrai, parlait peu et priait beaucoup, mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez.
9- Elle s’ingéniait à paraître plus vieille que son âge.
10- A vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérience.
11- Dieu m’a bénie lorsqu’il m’inspira l’idée d’habiter cette maison où toutes les femmes vivent comme  des sœurs.
12- Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes, traita de démons innocents et  coupables et me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère.
13- J’étais reconnaissant à ma mère d’exprimer avec des termes précis, ce qui flottait dans mon imagination sous forme d’images vagues, confuses, inachevées.
14- Elle se leva pour regarder par la fenêtre, rencontra les yeux d’une voisine penchée elle aussi sur la, balustrade: contemplant le patio vide.
15- La campagne parée comme un bouquet sentait le miel. 
16- Mes belles robes avaient souffert de la boue. 
17- Une main impitoyable me traîna dans la chambre de Lalla Aïcha où la table était mise. 
18- Seuls, nos pas, le froufrou de nos vêtements, nos souffles pressés animaient cette ville morte. 
19- Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne. 
20- Il a peu de clients, mais beaucoup d’amis. 
21- Il avait mille fois raison : rien ne peut détruire, effacer ou altérer la vérité.

     Chapitre 5

22- J’entrai. Les objets ne me reconnaissaient plus, ils m’opposaient un visage hostile.
23- Des siècles passèrent. 
24- Fatma écoutait de tout son corps tendu, ses yeux suivaient chaque geste, ses doigts esquissaient inconsciemment des mouvements brefs. 
25- La pièce reprit son aspect de tous les jours. Un rayon de soleil anima les mosaïques décolorées. 
26-  Je vais, me dit-elle, te donner à manger, tu dois mourir de faim.  
27- Des cris, des hurlements déchirèrent l’atmosphère. La tempête de pleurs et de vociférations s’intensifia. 
28- Des torrents de larmes  lui inondèrent le visage. 
29- J’alertai ma mère, demandai secours à Fatma Bziouya, à Rahma et même à mon ennemie Zineb, la propriétaire de ce démon quadrupède.

Corrigé des figures de style de la boite à merveilles -Ch 4 et 5-

 Chapitre 4 :


1- Quelques jours auparavant, ma mère prépara des gâteaux de semoule fine, des petits pains à l’anis et au sucre, du sellou, farine grillée mélangée de beurre et de diverses épices. (Énumération)  
2- Nous emportâmes toutes ces douceurs(Métaphore
3- Lalla Aïcha protesta, reprocha à ma mère ces folles dépenses(Personnification) 
4- Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète. (Anaphore) 
5- Une pendule en bois foncé, riche en sculpture, clochetons et pendentifs, occupait sur le mur la place d’honneur(Personnification)

6- Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de quiétude. (Métaphore) 
7- Ce n’était certes pas le grand luxe mais le confortun nid douillet à l’abri du vent. (Métaphore) 
8- Mon père, il est vrai, parlait peu et priait beaucoup, mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez.(Antithèse) 
9- Elle s’ingéniait à paraître plus vieille que son âge. (Comparaison
10- A vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérience. (Comparaison) 
11- Dieu m’a bénie lorsqu’il m’inspira l’idée d’habiter cette maison où toutes les femmes vivent comme  des sœurs. (Antiphrase) 
12- Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes, traita de démons innocents et  coupables et me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère. (Comparaison ; Oxymore) 
13- J’étais reconnaissant à ma mère d’exprimer avec des termes précis, ce qui flottait dans mon imagination sous forme d’images vagues, confuses, inachevées(Gradation) 
14- Elle se leva pour regarder par la fenêtre, rencontra les yeux d’une voisine penchée elle aussi sur la, balustrade: contemplant le patio vide. (Synecdoque).
15- La campagne parée comme un bouquet sentait le miel. (Comparaison) 
16- Mes belles robes avaient souffert de la boue. (Personnification)
17- Une main impitoyable me traîna dans la chambre de Lalla Aïcha où la table était mise. (Personnification) 
18- Seuls, nos pas, le froufrou de nos vêtements, nos souffles pressés animaient cette ville morte(Personnification)
19- Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne(Métaphore)
20- Il a peu de clients, mais beaucoup d’amis. (Antithèse)
21- Il avait mille fois raison : rien ne peut détruire, effacer ou altérer la vérité. (Hyperbole ; Gradation)

     Chapitre 5


22- J’entrai. Les objets ne me reconnaissaient plusils m’opposaient un visage hostile. (Personnification)
23- Des siècles passèrent. (Hyperbole)
24- Fatma écoutait de tout son corps tendu, ses yeux suivaient chaque geste, ses doigts esquissaient inconsciemment des mouvements brefs(Personnification)
25- La pièce reprit son aspect de tous les jours. Un rayon de soleil anima les mosaïques décolorées. (Personnification)
26-  Je vais, me dit-elle, te donner à manger, tu dois mourir de faim.  (Hyperbole) 
27- Des cris, des hurlements déchirèrent l’atmosphère. La tempête de pleurs et de vociférations s’intensifia. (Hyperbole) 
28- Des torrents de larmes  lui inondèrent le visage. (Hyperbole) 
29- J’alertai ma mère, demandai secours à Fatma Bziouya, à Rahma et même à mon ennemie Zineb, la propriétaire de ce démon quadrupède(Métaphore)


Les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

Quels sont les figures de style exprimées dans les phrases suivantes ?
  1. Une figure insignifiante et nulle prit la parole.
  2. J’ai tremblé, comme si j’eusse pensé à autre chose depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois
  3. Lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle
  4. Cet atroce éloge m’a donné du courage
  5. La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras
  6. C’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais
  7. L’intelligence doit abdiquer, le carcan du bagne la condamné à mort
  8. Ils m’ont bien gardé, et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ, ne dois-je pas être content
  9. La porte s’est ouverte avec la rapidité de l’éclaire
  10. Non, rien ! Moins qu’une minute, moins qu’une seconde, et la chose est faite
  11. Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi !
  12. On suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boite de pierre (cachot)
  13. ma grâce ! Ma grâce ! On me fera peut-être grâce.
  14. Vêtus des mêmes vêtements pour le soleil à plomb de juillet et pour les froides pluies de novembre
  15. Ce bruit sourd de cris que j’entends
  16. Une mer de tètes sur la place
  17. Pas un regard dans l’œil, pas un accent dans la voix, pas un geste dans les mains
  18. Les jours d’exécution, l’hôtel de ville vomit des gendarmes de toutes ses portes
  19. C’est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé si instamment (fermement, résolument) ma tête ? bien de l’honneur pour moi qu’il m’écrive
  20. Je n’ai qu’une pensé, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort
  21. C’est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches, grises
  22. On eut dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer
  23. Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient au-dessus de l’abîme
  24. Ainsi après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différentes espèces ; trois veuves du fait de la loi
  25. Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour
  26. Ma belle enfance, ma belle jeunesse, étoffe dorée dont l’extrémité est sanglante
  27. Je me promenais sous les larges bras des marronniers
  28. Il est aussi haut que tu es bas
  29. Moi, j’étais là, comme une pierre qu’il mesurait
  30. Je suis plus vieux que vous .Chaque quart d’heure qui s’écoule me vieillit d’une année.
  31. Entre alors et à présent, il y a une  rivière de sang, le sang de l’autre et le mien.
  32. -je vis les coups de bâton pleuvoir au hasard sur les épaules ou sur les têtes.
  33. C’est comme si le couteau de la guillotine mettait six semaines à tomber.

Corrigé Les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

  1. Une figure insignifiante et nulle prit la parole. (Synecdoque)
  2. J’ai tremblé, comme si j’eusse pensé à autre chose depuis six heures, depuis six semaines, depuis six mois(comparaison, anaphore, gradation)
  3. Lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle. (comparaison)
  4. Cet atroce éloge m’a donné du courage. (oxymore)
  5. La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras. (Comparaison)
  6. C’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais(antithèse)
  7. L’intelligence doit abdiquer, le carcan du bagne la condamné à mort. (personnification)
  8. Ils m’ont bien gardé, et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ, ne dois-je pas être content. (antiphrase)
  9. La porte s’est ouverte avec la rapidité de l’éclaire(hyperbole)
  10. Non, rien ! Moins qu’une minute, moins qu’une seconde, et la chose est faite. (anaphore, gradation)
  11. Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi ! (énumération)
  12. On suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boite de pierre(métaphore)
  13. Ma grâce ! Ma grâce ! On me fera peut-être grâce(répétition)
  14. Vêtus des mêmes vêtements pour le soleil à plomb de juillet et pour les froides pluies de novembre(antithèse)
  15. Ce bruit sourd de cris que j’entends. (oxymore)
  16. Une mer de tètes sur la place. (hyperbole ; Synecdoque)
  17. Pas un regard dans l’œil, pas un accent dans la voix, pas un geste dans les mains. (anaphore)
  18. Les jours d’exécution, l’hôtel de ville vomit des gendarmes de toutes ses portes. (personnification)
  19. C’est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé si instamment ma tête ? bien de l’honneur pour moi qu’il m’écrive. (antiphrase)
  20. Je n’ai qu’une pensé, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort. (gradation)
  21. C’est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches, grises. (énumération)
  22. On eut dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer. (comparaison)
  23. Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient au-dessus de l’abîme. (métaphore)
  24. Ainsi après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différentes espèces ; trois veuves du fait de la loi. (anaphore)
  25. Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour. (métaphore)
  26. Ma belle enfance, ma belle jeunesse, étoffe dorée dont l’extrémité est sanglante. (métaphore)
  27. Je me promenais sous les larges bras des marronniers(personnification)
  28. Il est aussi haut que tu es bas(antithèse ; Comparaison)
  29. Moi, j’étais là, comme une pierre qu’il mesurait. (comparaison)
  30. Je suis plus vieux que vous .Chaque quart d’heure qui s’écoule me vieillit d’une année(Comparaison ; Hyperbole)
  31. Entre alors et à présent, il y a une  rivière de sang, le sang de l’autre et le mien. (Hyperbole)
  32. -je vis les coups de bâton pleuvoir au hasard sur les épaules ou sur les têtes. (Hyperbole)
  33. C’est comme si le couteau de la guillotine mettait six semaines à tomber. (comparaison)

Les figures de style dans Antigone

 Identifiez les figures de style contenues dans les énoncés suivants :
1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.
2-Le jardin dormait encore. C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
3-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !
4-Allons, ma vieille bonne pomme rouge.
5-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez,
6-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
7-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.
8-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
9-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.
10-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
11-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
12-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes !
13-Tu as choisi la vie et moi la mort.
14-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit.
15-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait.
16-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.
17-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ?
18- Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
19-Il est parti, touché à mort.
20-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !
21-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.
22-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
23-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
24-Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ?
25- Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit «oui» avec un petit sourire triste.
26- Etéocle et Polynice, les deux frères ennemis qui se sont entretués pour la couronne.
27- J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
28- Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf.
29- Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée.
30- Ni pour les uns, ni pour ton frère ?
31- Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore.
32- La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
33- On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.
34- Créon, il en sorti comme un fou. (Il=Hémon).
35- Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
36- Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.

Corrigé Les figures de style dans Antigone 

1-Maintenant, tout est déjà rosejaunevertC’est devenu une carte postale(Enumération ; Métaphore)2-Le jardin dormait encore. C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. (Personnification)
3-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! (Antiphrase)4-Allons, ma vieille bonne pomme rouge(Métaphore)
5-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez. (métonymie)
6-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. (Antithèse ; Comparaison) 7-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)

8-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main. (Métaphore)
9-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison) 
10-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os. (Comparaison)
11-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux(Antithèse)
12-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! (Métaphore)
13-Tu as choisi la vie et moi la mort(Antithèse)
14-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore) 
15-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie) 
16-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. (Euphémisme ; Anaphore) 17-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (Anaphore) 
18- Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)
19-Il est parti, touché à mort(Hyperbole)20-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! (Répétition)
21-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils(Métonymie)22-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! (Métaphore)
23-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ? (Anaphore) 24-Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? (Métaphore)
25- Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit «oui» avec un petit sourire triste(Oxymore)
26- Etéocle et Polynice, les deux frères ennemis qui se sont entretués pour la couronne. (Oxymore)
27- J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive(Personnification)
28- Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf(Métaphore)
29- Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoirece bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. (Métaphore filée)
30- Ni pour les uns, ni pour ton frère ? (Anaphore)
31- Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)
32- La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos piedsun outil qu’on tient bien dans sa main(Métaphore filée)
33- On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)
34- Créon, il en sorti comme un fou.  (Comparaison)
35- Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque(Métaphore)
36- Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée. (Comparaison)

Langue Français 1 BAC

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