Traitement de l'eau II
Dr. BESSEDIK Madani
Plan du document
Chapitre I
Traitement de l’eau brute pour la rendre potable
Chapitre II Critères généraux pour les installations de traitement
Chapitre III Stabilisation et contrôle de la corrosion
Chapitre IV Instrumentation et contrôles
Chapitre II Critères généraux pour les installations de traitement
Chapitre III Stabilisation et contrôle de la corrosion
Chapitre IV Instrumentation et contrôles
Extrait du document
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I.1- Captage de l’eau
Les captages sont majoritairement réalisés dans les nappes souterraines. Ces dernières, en effet,
présentent des avantages indéniables : leur eau, épurée par le sol, est généralement de bonne qualité et moins vulnérable aux pollutions .
A l’inverse, les eaux superficielles sont exposées à tous les types de pollutions et de disponibilité variable selon les saisons.
Cependant l'eau brute captée en milieu naturel n'est pas toujours potable. Elle doit alors être acheminée par des canalisations jusqu'à une usine spécialisée dans le traitement de l'eau, qui la rend "potable" c'est à dire consommable sans risque.
I.2- Approvisionnement en eaux souterraines et traitement
I.2.1- Introduction
Outre le captage direct des sources, le seul moyen de capter une eau souterraine est de creuser un puits dans le sol puis de remonter l’eau. Mais encore faut-il que la nappe soit proche de la surface.
De telles nappes sont d’ailleurs dites "phréatiques" d’un mot grec qui signifie puits. Les hommes captent depuis longtemps les eaux souterraines des nappes phréatiques de cette manière. Mais depuis l’époque où les puits étaient creusés à la pelle et l’eau remontée à l’aide d’un seau fixé à une poulie actionnée par la force humaine, les procédés ont beaucoup évolué.
...
I.3.10.3- Perméabilité
La perméabilité d'une membrane à une eau déminéralisée dépend de sa porosité. La perméabilité exprime la proportionnalité entre la vitesse de perméation à l'eau déminéralisée et la pression transmembranaire à une température donnée (unités en m3/(m².s.Pa) ou équivalent). La mesure de la perméabilité permet de vérifier l'état d'une membrane, en particulier l'effet du colmatage. Comme pour les autres milieux filtrants, cette perméabilité augmente avec la température de l'eau. Les manufacturiers fournissent habituellement des corrélations empiriques qui permettent de prédire la perméabilité des membranes à différentes températures de l'eau. En première approximation, il est possible de considérer que la perméabilité d'une membrane est inversement proportionnelle à la viscosité de l'eau. À titre d'exemple, et en ne tenant compte que de l'effet sur la viscosité de l'eau, mentionnons que la perméabilité d'une membrane est approximativement divisée par 1,7 lorsque la température passe de 20 à 2°C.
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Les captages sont majoritairement réalisés dans les nappes souterraines. Ces dernières, en effet,
présentent des avantages indéniables : leur eau, épurée par le sol, est généralement de bonne qualité et moins vulnérable aux pollutions .
A l’inverse, les eaux superficielles sont exposées à tous les types de pollutions et de disponibilité variable selon les saisons.
Cependant l'eau brute captée en milieu naturel n'est pas toujours potable. Elle doit alors être acheminée par des canalisations jusqu'à une usine spécialisée dans le traitement de l'eau, qui la rend "potable" c'est à dire consommable sans risque.
I.2- Approvisionnement en eaux souterraines et traitement
I.2.1- Introduction
Outre le captage direct des sources, le seul moyen de capter une eau souterraine est de creuser un puits dans le sol puis de remonter l’eau. Mais encore faut-il que la nappe soit proche de la surface.
De telles nappes sont d’ailleurs dites "phréatiques" d’un mot grec qui signifie puits. Les hommes captent depuis longtemps les eaux souterraines des nappes phréatiques de cette manière. Mais depuis l’époque où les puits étaient creusés à la pelle et l’eau remontée à l’aide d’un seau fixé à une poulie actionnée par la force humaine, les procédés ont beaucoup évolué.
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I.3.10.3- Perméabilité
La perméabilité d'une membrane à une eau déminéralisée dépend de sa porosité. La perméabilité exprime la proportionnalité entre la vitesse de perméation à l'eau déminéralisée et la pression transmembranaire à une température donnée (unités en m3/(m².s.Pa) ou équivalent). La mesure de la perméabilité permet de vérifier l'état d'une membrane, en particulier l'effet du colmatage. Comme pour les autres milieux filtrants, cette perméabilité augmente avec la température de l'eau. Les manufacturiers fournissent habituellement des corrélations empiriques qui permettent de prédire la perméabilité des membranes à différentes températures de l'eau. En première approximation, il est possible de considérer que la perméabilité d'une membrane est inversement proportionnelle à la viscosité de l'eau. À titre d'exemple, et en ne tenant compte que de l'effet sur la viscosité de l'eau, mentionnons que la perméabilité d'une membrane est approximativement divisée par 1,7 lorsque la température passe de 20 à 2°C.
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