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02/07/2018

Contrôle de la pollution de l’eau par méthode acousto-optique



MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE FERHAT ABBAS-SETIF

MEMOIRE
Présenté à l’Institut d’Optique et de Mécanique de Précision
Pour l’Obtention du Diplôme de MAGISTER
Option : Optique appliquée
Par LAZHAR GRAINI


THEME

Contrôle de la pollution de l’eau par méthode acousto-optique


Soutenu le: 31/10//2011 devant la commission d’examen:
Dr : AYADI KHALED M.C. à l’université de Sétif Président
Dr : LAOUAR NOAMEN M.C. à l’université de Sétif Rapporteur
Dr : DEMAGH NACER ED M.C. à l’université de Sétif Examinateur
Dr : MANALLAH AISSA M.C. à l’université de Sétif Examinateur
Dr : MEDJAHED AICHA M.C. à l’université de Sétif Examinateur

Contrôle de la pollution de l’eau par méthode acousto-optique

Plan du document

Introduction Générale 1
CHAPITRE. I : CONTROLE DE QUALITE DE L'EAU POTABLE
I.1. Introduction 2
I.2. Traitement des eaux de surface 2
I.2.1. L’eau et la pollution 2
 I.2.1.1. L’eau… 2
 • Caractéristiques Physiques De L’eau 2
 • Propriétés Chimique 3
 • Cycle de l’eau …… 3
 I.2.1.2. La Pollution 4
 • La pollution domestique et urbaine 4
 • La pollution industrielle … 4
 • La pollution agricole 5
 • La pollution d’origine naturelle et l’eau de pluie 5
 I.2 .2. Les indicateurs de qualité de l’eau 6
 • Matières en suspension (MES) 6
 •Demande biochimique en oxygène (DBO). 6
 • Azote global (NGl) 7
 • Phosphore total (PT) 7
 I.2.3. La chaîne de traitement des eaux de surface 7
 1.2.3.1. Prétraitement 8
 1.2. 3.2. Pré-oxydation 8
 1.2.3.3. Clarification. 9
 1.2.3.4. Filtration 13
 1.2.3.5. Désinfection 14
 1.2.4. Normes de la qualité des eaux 16
I.3. Types de contrôle de qualité de l’eau 18
 I.3.1. Méthodes classiques 18
 I.3.1.1. Contrôle bactériologique 18
 I.3.1.2. Contrôle de désinfection 19
 I.3.1.3. Contrôle physico-chimique 20
 I.3.2. Méthodes modernes 20
 I.3.2.1. Les systèmes de surveillance 21
 I.3.2.2. Les Capteurs 21
 I.3 .2.2.1. Caractéristiques générales des capteur
II.2. Théorie de la piézoélectricité 27
 II.2.1. L'effet piézoélectrique 27
 II.2.2. Quelque matériau présentant des propriétés piézoélectrique 28
 II.2.3. Equations de la piézoélectricité 29
II.3. Les transducteurs 30
 II.3.1. Définition 30
 II.3.2. les transducteurs ultrasonique 30
 II.3.2.1. les transducteurs ultrasonique à piezoélectriciques 31
 II.3.2.1.1. La conversion électrostatique, 31
 II.3.2.1.2. La conversion piézo-électrique 31
 II.3.3. Description d un Champ acoustique rayonné par Transducteur plan 31
 II.3.3.1. Zone initiale: zone de Fresnel 32
 II.3.3.2. Zone distale: zone de Fraunhofer 33
II.3.3.3. Transducteurs focalisés 34
II.3.3.4. Transducteurs multiéléments 35
 II.3.3.5. Balayage électronique par commutation 35
 II.3.3.6. Balayage sectoriel et volumique 36
II.4. Théorie des ondes ultrasons 37
 II.4.1. Définition des ultrasons 37
 II.4.1.1. les ultrasons de puissance, 37
 II.4.1.2. Les ultrasons de diagnostic, 38
 II.4.2. Les différents types des ondes ultrasonores 39
 II.4.2.1. Selon la géométrie de la source de vibration 39
 II.4.2.2. Selon la nature du milieu de propagation 39
 II.4.2.3. Selon les dispositifs qui produisent les ondes acoustiques. 40
II.5. Paramètres de caractérisation de l'onde ultrasonore 42
 II.5.1. Impédance acoustique 42
 II.5.2. La longueur d’onde 42
 II.5.3. La pression et l’intensité 43
II.6. Propagation des ultrasons dans un milieu liquide 43
II.7. Quelque Grandeurs d’influence de la propagation des ondes ultrasons 46
II.8. Interaction des ondes ultrasonores avec le laser (interaction acoustooptique) 50
Chapitre. III : Etude Expérimentale
III. Introduction 54
III.1. Montage Expérimentale 54
III.2. Ajustage du Montage 56
 III.2.1. Ajustage de l’axe optique 56
 III.2.2. Ajustage des éléments optiques 56
 III.2.3. Ajustage de l’inclinaison du transducteur piézoélectrique : 56
III.3. Résultats Expérimentaux 56
 III.3.1. Cas de l’éthanol 58
 III.3.1.1. Influence de la concentration de l’éthanol sur la distance entre les ordres diffractés 58
 III.3.1.2. Influence de la concentration de l’éthanol sur la vitesse acoustique 60
 III.3.1.3. Influence de la concentration de l’éthanol dans l’eau distillée sur l’indice de réfraction de la solution. 64
III.3.1.4 Influence de la variation de la concentration de l’éthanol sur l’intensité des ordres diffractés 66
 III.3.1.4.1. Manipulation 66
 III.3.1.4.2. Résultat 66
III.3.2. Cas de l’acétone 68
 III.3.2.1. Influence de la concentration de l’acétone dans l’eau sur la distance entre les ordres diffractés 68
III.3.2.2. Influence de la concentration de l’acétone dans l’eau sur l’indice de réfraction du mélange 71
III.3.2.3.Influence de la concentration de l’acétone sur l’intensité des ordres
diffractés 73
III.3.3. Cas du sel 75
 III.3.3.1. Influence de la concentration du sel dans l’eau sur la distance entre les ordres diffractés 75
 III.3.3.2. Influence de la concentration du sel sur l’intensité de l’ordre diffraction 77
III.3.4. Cas de l’eau de Barrage 78
 III.3.4.1. Influence de l’eau de barrage sur la distance entre les ordres diffractés 79
 III.3.4.2 Effet des différents liquides sur l’intensité diffractée 80
Conclusion Générale

Extrait du document

...
c) Pré-ozonation
Enfin, depuis quinze à vingt ans, on utilise comme pré-oxydant l'ozone, qui non seulement a l'avantage de détruire les matières organiques en cassant les chaînes moléculaires existantes, mais également a une propriété virulicide très intéressante. Généralement utilisée en désinfection finale, cette technique peut être mise en œuvre en pré-oxydation pour : la diminution du taux de traitement, l'amélioration de la clarification, et l'oxydation des matières organiques. La pré-ozonation est une solution de substitution à la pré-chloration. Néanmoins, elle ne résout pas tous les problèmes car certaines algues résistent à l'ozone et son coût reste plus élevé que celui du chlore [VALENTIN 2000]. 

1.2.3.3. Clarification 
La clarification est l’ensemble des opérations permettant d’éliminer les Matières En Suspension (MES) d’une eau brute ainsi que la majeure partie des matières organiques. La clarification comprend les opérations suivantes: la coagulation, la floculation, la décantation et la filtration. L’objectif consiste à agréger sous forme de flocs, les matières en suspension organiques et minérales et les substances colloïdales. Elles se décantent au fond du bassin de décantation ou elles sont régulièrement extraites. Par contre, l’eau surnageant est filtrée soit sur sable (éliminer les fins particules en suspension qui restent) soit sur charbon actif (afin d’éliminer en plus les couleurs et odeurs dues à la matière organique). Nous noterons qu’il existe d’autres procédés de décantation tels que la flottation, le lit de boue…’. 

a) La coagulation
La coagulation est l’une des opérations les plus importantes dans le traitement des eaux de surface. Cette étape a une grande influence sur les opérations de décantation et de filtration ultérieures. Le contrôle de la coagulation est donc essentiel pour trois raisons [VALENTIN 2000] :  La maîtrise de la qualité de l’eau traitée en sortie (abattement de la turbidité).  Le contrôle du coagulant résiduel en sortie.  La diminution des coûts de fonctionnement (réactifs et des interventions humaines). Les colloïdes en solution sont naturellement chargés négativement. Ainsi, elles se repoussent mutuellement et restent en suspension. On dit qu’il y a stabilisation des particules dans la solution. La coagulation consiste en la déstabilisation de ces particules par la neutralisation de leurs charges négatives en utilisant des réactifs chimiques nommés coagulants avec une agitation importante. Le choix du coagulant et la dose ont une influence sur la qualité de l’eau, le coût d’exploitation, et les opérations ultérieures. Il existe deux principaux types de coagulants [LIND C., 1995.] :  Les sels de fer (chlorure ferrique).  Les sels d’aluminium (sulfate d’aluminium). Beaucoup de paramètres influent sur la coagulation tel que : la dose du réactif, la nature des particules, le pH, la température de l’eau, la turbidité, l’alcalinité etc.… Tout contrôle de l’opération de coagulation doit commencer par une régulation de ces paramètres. Le sulfate d’aluminium, par exemple, est un coagulant utilisé pour une température d’eau supérieure à 10- 12°C, et a une efficacité optimale pour un pH compris entre 6,2 et 7,4. Une température basse augmente la viscosité de l’eau, ralentie la coagulation et la décantation du floc, et diminue la plage optimal du pH. L’opération de coagulation doit s’effectuer dans un temps très bref car le processus de déstabilisation est réversible. Le réactif doit être réparti de façon la plus rapide et la plus homogène possible dans toute la masse de l’eau. Ce mélange énergique doit durer entre 1 et 3 minutes [LIND C, OCT,1994.].[LIND C., NOV, 1994.]

b) La floculation 
La floculation est le phénomène de formation de flocons de taille plus importante, en utilisant des floculants ou adjuvants de floculation. Contrairement à la coagulation, la floculation nécessite une agitation lente afin d'assurer le contact entre les flocs engendrés par la coagulation, si non ils risquent de se briser. La majorité des floculants ou adjuvants sont des polymères de poids moléculaire très élevé. La durée du mélange se situe entre 10 et 60 min. Les temps d'injection du coagulant et du floculant sont en général espacés de 1 à 3 minutes, en fonction de la température de l'eau. Les flocons ainsi formés seront décantés comme dans la figure 1.3 [VALENTIN 2000] [VALIRON1989]. Les boues formées pendant la coagulationfloculation aboutissent après décantation dans des concentrateurs. Les boues purgées de décanteurs sont plus concentrées dans ce cas, ce qui conduit à une perte d'eau réduite. 
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